Erreurs d’entrepreneur : 3 faux pas à ne pas commettre dans votre business

13 Déc 2021

Vous vous demandez quelles sont les 3 erreurs d’entrepreneur à éviter absolument ? Alors, vous êtes au bon endroit ! En tant qu’entrepreneur, il est essentiel de réaliser régulièrement le bilan des mois passés. Ceci afin de repérer ses erreurs, ses faux pas et les mauvaises décisions qu’on a prises dans notre business. Le but est d’analyser ce qui n’a pas fonctionné, pour ne pas reproduire une faute indéfiniment. 

Je vais donc partager avec vous les plus grandes erreurs que j’ai commises cette année et qui m’ont coûté du temps, de l’argent et de l’énergie (oui, rien que ça !). Je vais vous dévoiler ces 3 faux pas business, en détail. Vous allez également découvrir comment gérer ces erreurs et ces imprudences, ainsi que les leçons qu’il est possible d’en tirer.

LE FAUX PAS BUSINESS À ÉVITER : TRAVAILLER AVEC DES PROCHES POUR DE MAUVAISES RAISONS

Les 3 risques à collaborer avec un proche dans son entreprise

Je ne sais pas si certains d’entre vous sont comme moi, mais j’ai toujours eu besoin d’expérimenter pour intégrer ce que l’on m’explique. Quand j’étais petite et que j’entendais « attention Aline, c’est chaud ! », rien ne rentrait dans ma tête avant que je ne pose la main sur la vitre et me brûle ! 🙄

La première des erreurs d’entrepreneur que j’ai commise (à trois reprises cette année 😕) est de vouloir travailler :

  • avec des amis, juste par amitié.  
  • avec un proche, juste pour l’encourager dans son activité. 

Pourtant, j’ai très souvent entendu dire qu’il faut faire preuve de précaution si l’on veut travailler avec de la famille, des amis, bref des personnes avec qui l’on a un lien. 

Autant vous dire que j’ai amèrement regretté d’avoir fait ce faux pas trois fois de suite dans mon entreprise, car ça m’a coûté du temps, de l’argent et ça à même un peu entacher les relations que j’avais avec certaines des personnes en question. 

→ Le premier risque à travailler à tout prix avec un proche est que vous n’arriviez pas à voir que cette personne n’est pas le bon partenaire à qui déléguer vos projets. Ce n’est pas parce que vous connaissez personnellement un professionnel, qu’il va pour autant répondre à vos besoins et à vos attentes d’entrepreneurs en termes d’expertise, de façon de procéder, etc.

→ Le second risque à travailler avec une personne que vous connaissez déjà très bien concerne la communication :

  • Vous pouvez avoir peur de faire un retour négatif sur le projet réalisé.
  • Vous pouvez manquer de transparence sur ce que vous pensez du travail effectué, par crainte de froisser ce proche. Ce manque d’honnêteté envers vous-même intervient alors pour sauvegarder une amitié. 
  • Vous pouvez vous sentir dans l’impossibilité de mettre fin à cette mission qui ne vous convient pourtant pas du tout. 

→ Le troisième risque est que le proche avec qui vous collaborez ne sache pas voir la différence entre votre relation personnelle et votre relation professionnelle :

  • Cette personne prend des libertés qu’elle ne prendrait jamais avec d’autres de ses clients.
  • Ce proche ne respecte pas les deadlines.
  • Cet ami ne réalise pas exactement la mission pour laquelle vous le payez.
  • Etc.

Comment gérer cette erreur professionnelle ?

Si vous travaillez avec un ami ou un membre de votre famille, n’oubliez pas de mettre quand même en place un contrat en bonne et due forme. Ce point est très important. 

Si cette collaboration n’est pas satisfaisante, n’hésitez pas à dire « stop » en y mettant fin, si vous le pouvez avant même que celle-ci soit terminée. Arrêtez tout avant que chacun perde du temps, de l’argent, de l’énergie et de la patience. Ceci, évidemment, en respectant les termes du contrat que vous avez signé au préalable. 

La leçon à tirer de ce faux pas

Vous pouvez évidemment travailler avec un proche (je le fais régulièrement et ça peut très bien se passer, heureusement !). Cependant, ne faites pas ce choix « simplement » parce que c’est un ami, un frère, une sœur, etc. 

Faites-le parce que ce proche est le bon prestataire pour vous, pour votre business, par rapport à ce que vous recherchez.

Vérifiez également que cette personne saura faire la différence entre des échanges personnels et professionnels. 

L’essentiel est de trouver des collaborateurs experts, avec qui vous avez des relations saines dans le travail. S’il se trouve que vous avez, ou vous tissez, de super liens avec ces partenaires, c’est génial, mais ce n’est pas la priorité 😉.

Résumons ce premier point : les brunchs du dimanche restent les brunchs du dimanche, et le business reste le business ! 

LA FAUTE À NE PAS COMMETTRE EN ENTREPRENEURIAT : SOUS-ESTIMER SES CHIFFRES

Le risque à être trop modeste en tant qu’entrepreneur

Cette année, j’ai commis une des plus grosses erreurs d’entrepreneur : sous-estimer mes chiffres, par modestie. Et je me suis clairement tiré une balle dans le pied ! 

Accrochez-vous, c’est parti pour le moment confessions intimes 😂. Je suis ce genre de fille au collège qui pense avoir raté son contrôle de maths et… qui finit par avoir 19/20. 

Aujourd’hui encore, j’ai tendance à reproduire ce comportement dans mon business. J’ai des objectifs en tête en termes de ventes, de chiffre d’affaires mensuel, etc. Je suis persuadée que ces chiffres sont bons, que ces objectifs sont challengeant, ambitieux, et que j’aurai certainement un peu de mal à les atteindre, mais que si ça fonctionne je serai très fière. Cependant, très souvent, je me trompe et cette erreur me porte préjudice. 

L’exemple le plus frappant a eu lieu cette année, lors du lancement de la BSB Académie : mon programme signature pour booster votre business et trouver plus de clients. Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas TheBBoost, je fais un lancement annuel, pendant lequel le panier est ouvert uniquement 10 jours. Mon modèle de communication durant cette période est le webinaire. J’anime des lives à l’issue desquels je vends mon programme.

Donc, le logiciel Demio que j’utilise pour réaliser ces webinaires a une limitation de places à 2 000 personnes connectées en simultané. Durant ce lancement, j’ai été pessimiste concernant le nombre d’internautes qui allaient s’inscrire et surtout se connecter à mes webinaires. En règle générale, le taux de show up (présence au live après inscription) est d’environ 30 %. Sauf que le jour J, ce taux est grimpé à 60 % (bonheur et 😱 en même temps). Eh oui, vous l’avez compris, des centaines de personnes se sont retrouvées littéralement à la porte du webinaire. 

Ces personnes ont donc ressenti, légitimement, beaucoup de colère et de frustration. J’ai reçu plein de messages disant « Aline, ce n’est pas possible. Ce n’est pas professionnel de nous promettre un webinaire et qu’on ne puisse pas se connecter en live. » 

Cette expérience a également été super stressante pour mon équipe, qui s’est retrouvée en première ligne, à répondre aux emails, messages, etc., pendant que j’étais en live. 

Comment gérer ce faux pas business ? 

La seule fautive, c’est moi et mes mauvaises estimations ! Je m’en suis énormément voulu. J’ai donc tout simplement présenté mes excuses à mon audience. J’ai pris mes responsabilités, même si ce n’était évidemment pas agréable. 

J’ai envoyé un mail avec un cadeau (un ebook inédit) à toutes les personnes inscrites au webinaire, qu’elles se soient connectées ou pas.

Je me suis également excusée personnellement par vocal Instagram auprès de ma communauté et plus précisément auprès de chaque personne qui m’avait envoyé un message (ça représente environ 300 vocaux cette nuit-là).

Si ce type d’expérience vous arrive, la seule option est de reconnaître vos erreurs et de prendre vos responsabilités. 

La leçon à tirer de cette erreur d’appréciation

Désormais, au lieu de ne me fixer qu’un seul objectif, je m’en fixe trois, et je vous conseille de faire pareil dans votre entreprise.

J’applique la méthode BMW :

  • B pour Bien.
  • M pour Mieux.
  • W pour Waouh !

Le fait de définir ces trois paliers en termes d’objectifs chiffrés m’aide à éviter de sous-estimer ce que je suis capable de faire dans mon business. 

UNE DES PLUS GRANDES ERREURS D’ENTREPRENEUR : LAISSER PARLER SON ÉGO ! 

Le risque à laisser parler son égo d’entrepreneur

Pour être honnête avec vous, j’ai honte de vous raconter cette troisième erreur, mais je le fais, car je pense que ça peut vous servir.

J’ai pour habitude de dire et de répéter qu’il faut toujours répondre avec politesse et bienveillance (ou ne rien répondre du tout, dans le cas des messages haineux, racistes, etc.). Et cela, quel que soit le type de message que vous recevez : mail, message sur les réseaux sociaux, commentaires sous vos articles, etc.

Pourquoi devez-vous toujours être bienveillants dans vos messages en tant qu’entrepreneurs ? Parce que :

  • Être désagréables ne règle aucun problème. 
  • Votre customer care est essentiel.
  • Vous ne savez pas ce que la personne en face va faire de votre réponse : screenshot, utiliser vos mots sortis de leur contexte, etc.

Spoiler alerte… C’est précisément ce qui m’est arrivé et je n’en suis pas fière. J’ai répondu, une seule fois, de façon un peu énervée (mais polie) à quelqu’un et ça a pris des dimensions démesurées. 

Cette personne m’a démarché par vocal sur Instagram, en mode « Aline, c’est cool ce que tu fais, mais franchement ta bio n’est pas top, pas explicite. Je ne sais pas si tu arrives à avoir des clients comme ça, mais honnêtement, je pense que tu peux vraiment améliorer ton compte ».

Pour information, j’ai reçu ce message un ou deux jours après avoir publié mon épisode de podcast : avoir un business à 7 chiffres | Mon expérience en 7 leçons. Donc, si cette personne avait pris, ne serait-ce que 10 secondes, pour regarder mes posts, elle aurait vu ce titre et ne se serait pas permis de me dire « je ne sais pas si tu arrives à trouver des clients comme ça ». 

Bref, habituellement je ne réagis pas au quart de tour à ce type de message. Je réponds simplement et c’est tout. Mais ce jour-là, j’étais peut-être fatiguée ou bien cette personne a trouvé les mots qui ont piqué mon égo. Et il a pris le dessus 🙄.

C’est ainsi qu’une véritable bataille d’égos a eu lieu. J’ai répondu en mode, « Merci pour ton message. Jusqu’ici, je n’ai pas eu de problème pour trouver des clients. Jusqu’ici, mon business ne se porte pas trop mal. Donc, même si je ne fais pas les choses à ton goût, apparemment, je ne les fais pas trop mal quand même, vu que mon business tourne bien. »

Je me suis donc un peu énervée et la personne s’est également un peu énervée en retour. La discussion a pris un tournant très peu sympathique, même si la fin de la conversation était un peu plus calme. Je me suis rendu compte que je n’aurais pas dû laisser parler mon égo. Je me suis excusée auprès de la personne et encore une fois, je précise que c’est la seule et unique fois où ça m’est arrivé et j’en ai eu honte juste après.

Eh bien, figurez-vous que ça n’a pas loupé en termes de retombées. Quelques jours plus tard, une autre personne me démarche de façon plus bienveillante. On papote un peu et là elle me dit « bon bah, ça va, finalement tu es vachement sympa contrairement à ce qu’on m’a dit ». 😲

En fait, la première personne était dans une formation en ligne sur le démarchage. Elle a fait un screenshot d’une partie de notre discussion un peu mouvementée et l’a mise sur le groupe Facebook des élèves de cette formation. Je ne suis pas certaine que la partie où je m’excusais y apparaissait.

Comment gérer cette maladresse au sein de son entreprise ?

En échangeant avec la deuxième personne (qui était dans la même formation que la première qui a fait un screenshot), j’ai été très transparente. J’ai expliqué que je regrettais d’avoir eu ce comportement, que je n’aurais pas dû utiliser ces mots, que le démarchage était maladroit, mais que rien ne justifiait ma réponse. 

Dans une telle situation, je vous conseille de ne pas chercher à justifier votre comportement ou à renvoyer la faute sur l’autre. Encore une fois, prenez vos responsabilités d’entrepreneurs. 

La leçon à tirer de ce faux pas business

Je vous le redis, restez toujours bienveillants avec vos lecteurs, auditeurs, avec les personnes qui vous démarchent, etc. 

Pensez toujours au fait qu’il peut y avoir un screenshot de vos mots ou paroles, sorti de leur contexte. 

Il m’a fallu un seul faux pas en trois ans, pour me faire épingler ! Donc, restez vigilants (même les jours de grosse fatigue 😅).


Voilà, vous connaissez maintenant les 3 grandes erreurs d’entrepreneurs à éviter. Ne travaillez avec des proches que si ces personnes sont de bons partenaires pour votre business, et non pas pour leur faire plaisir. Ne sous-estimez pas vos chiffres par modestie. Et restez toujours bienveillants dans vos réponses. Je veux juste vous montrer qu’en tant qu’entrepreneur, on commet tous un jour ou l’autre des fautes, de mauvaises manœuvres, des imprudences. Le tout est de les prendre en compte afin de les éviter par la suite et surtout de relativiser. Une simple erreur mettra très rarement en péril votre business. C’est la répétition d’une mauvaise décision qui peut être dangereuse. J’adorerai que vous me disiez en commentaire quel faux pas business vous parle le plus ou celui dont vous savez que vous devez vous méfier à tout prix !

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