Erreurs business : les 5 pires faux pas à ne pas commettre

31 Août 2020

Mis à jour en mars 2022.

Après plusieurs années de freelancing et d’entrepreneuriat, je vais vous livrer les 5 pires erreurs business à ne (surtout) pas faire ! Commettre ces imprudences et ces faux pas ne détruit pas une entreprise. Cependant, ces petites fautes de parcours peuvent freiner le développement d’une activité ou d’un projet.

Vous allez donc découvrir ces 5 erreurs à éviter au sein de votre propre business. De l’envie de dire oui à tous les projets, aux erreurs de devis, en passant par le manque de stratégie d’entreprise, ouvrez grands vos yeux ! Je vous livre, sans plus tarder, les secrets de mes pires maladresses

No 1 – OUBLIER DE TRAVAILLER SUR LA STRATÉGIE D’ÉVOLUTION DE SON ENTREPRISE  

Dédier un moment spécifique, dans votre emploi du temps, pour travailler sur la stratégie de développement de votre business est essentiel. Vous devez absolument réfléchir à votre vision à 1 an, 5 ans, 10 ans, etc. 

Commettre l’erreur de ne pas prendre ce temps régulièrement, c’est risquer :

Travailler « sur » votre business, c’est enfiler votre casquette de chef d’entreprise et réfléchir d’un point de vue stratégique, mettre en place de nouvelles techniques, tester de nouvelles idées, etc.

De mon côté, j’ai pris la décision de consacrer une journée entière à mon business chaque semaine. Je dois avouer que cette démarche m’a un peu fait peur sur le moment, en mode, « sérieux, un jour en moins pour travailler et générer des revenus ?! ». Cependant, je peux vous dire que les résultats sont là : mon chiffre d’affaires a littéralement décollé à partir de ce moment-là ! 

No 2 – DIRE OUI À TOUT (UNE DES PIRES ERREURS BUSINESS !)

Accepter chaque proposition de projets 

À mes débuts en tant que freelance, je ne savais pas refuser le moindre projet. Dès qu’un client me faisait une proposition pour une nouvelle mission, j’acceptais, même si : 

  • Je sentais que le projet était bancal.
  • Je pensais ne pas avoir les compétences… 😏 (eh oui, j’ai fait ça !).

En fait, à chaque fois je me disais « mais non Aline, tu es parano, arrêtes de te prendre la tête ! ». Puis je fonçais, tête baissée. Eh bien, sachez que, dans 100 % des cas, ces projets se sont mal déroulés. 

Le cas d’étude que j’adore citer concerne ma collaboration avec la marque de cosmétique L’Occitane en Provence. À l’époque, ils font appel à moi, afin que je réalise des retouches de leurs visuels de site e-commerce. Ce projet est très challengeant en termes de compétences : 800 visuels à traiter en seulement 3 semaines. Petit point, mais pas des moindres : je n’ai pas d’expérience dans ce type de retouche photo et je ne connais pas les codes spécifiques de cet univers. 

Vous avez deviné ? Je me suis complètement rétamée ! Je ne suivais pas le rythme, je n’étais pas organisée, le client n’était pas satisfait, moi non plus, je rattrapais mon retard la nuit… Bref, une catastrophe !

Cependant, c’est une des erreurs business qui m’a le plus appris. J’ai évidemment compris que, pour développer mon activité, je ne devais pas dire oui à tout ! 

Moins d’un an après cette expérience douloureuse, une seconde marque de cosmétiques a fait appel à moi pour le même type de projet. Après m’être formée à la retouche de packshot, j’ai dit oui et la mission s’est très bien déroulée. 

Ne pas savoir dire non à certaines collaborations

Accepter tous les projets qui s’offrent à vous n’est pas une bonne idée. Cela s’applique également aux propositions de collaborations.

Lorsque j’ai commencé à développer mon entreprise TheBBoost, j’avais tendance à dire oui à toutes les demandes de collaborations : articles invités, interviews, partenariats, etc.

Je me disais que je ne pouvais pas manquer une seule opportunité d’échanger avec d’autres entrepreneurs et que ces collaborations m’aideraient forcément à développer ma visibilité

Ce que j’ai appris très rapidement, c’est que, dans la majorité des cas, quelqu’un qui vous contacte pour une collaboration a plus à y gagner que vous. Ce n’est pas pour cela qu’il faut toutes les refuser (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !), mais ce point doit vous permettre de rester toujours vigilant sur les partenariats que vous acceptez.

Voici une astuce business assez efficace : quelle que soit la demande, commencez toujours par dire non (dans votre tête évidemment). Puis, prenez le temps de considérer le oui 😉.

Et surtout, gardez à l’esprit que pour qu’une collaboration soit efficace, elle doit être gagnant-gagnant. Votre temps est précieux, il mérite d’être valorisé à 200 %. 

No 3 – SE TROMPER D’OFFRE POUR LE LANCEMENT DE SON BUSINESS

Commencer à développer une offre, sans se poser les bonnes questions, peut ralentir le développement de votre entreprise. Et pour illustrer mes propos, rien de tel que mes propres erreurs business !  

Lorsque j’ai commencé mon activité, je n’ai pas pris le temps d’étudier quelle était la meilleure stratégie et j’ai commencé par développer et vendre de petites formations : organisation, blogging, Pinterest, etc. C’est seulement quelques mois plus tard que j’ai proposé une offre de coaching à mon audience.

Avec le recul, je pense que j’aurais dû faire l’inverse, car :

  • Petites formations et petite communauté = petites ventes ! Il était donc difficile d’être réellement rentable.
  • J’avais peu de connaissance de mon client idéal au départ. Donc, difficile de viser suffisamment juste pour créer une formation qui se vend très bien. 

Le coaching individuel donne l’occasion d’avoir le temps de connaître son audience de manière très intime. Cela permet ensuite de proposer une formation beaucoup plus efficace et qualitative pour les clients. En effet, avec les coachings j’aurais eu le temps de beaucoup mieux connaître mon client idéal.

⚠️ Cette erreur m’est très personnelle. Ce n’est absolument pas une règle générale. Évidemment, d’autres entrepreneurs auront intérêt à vendre de petites formations pour commencer. 

Quoi qu’il en soit, prenez toujours le temps d’analyser le marché et d’étudier la meilleure stratégie possible en termes d’offre, de produit ou de service, dès vos débuts.

No 4 – MANQUER DE PASSION DANS LE DÉVELOPPEMENT D’UN PROJET  

Le développement d’un business nécessite de cocher trois données essentielles : 

  • Est-ce qu’il y a de la demande, un marché ? 
  • Est-ce que vous avez les compétences dans ce domaine d’activité ? 
  • Est-ce que vous êtes passionnés par ce projet ? (au point, par exemple, de le faire même de manière bénévole)

Lorsque j’ai voulu créer un side project, une de mes plus grosses erreurs business a été de ne pas prendre en compte ce troisième point : la passion. 

Mon objectif était alors de monétiser mes compétences en retouche photo et en graphisme. Je voulais créer des formations pour aider les entrepreneurs à retoucher leurs propres photos, à créer leurs visuels, etc. 

C’était un super projet que j’ai d’ailleurs documenté avec toute une série de vidéos sur YouTube où je partageais la création de ce business de A à Z. J’ai donc créé le site, rédigé des articles, réalisé des tutos, etc. J’ai même investi de l’argent pour accélérer le développement de ce projet. Une réelle demande existait sur le marché, bref tout se passait pour le mieux. Je n’avais plus qu’à créer les formations. 

Sauf que… je n’ai jamais pu enregistrer une seule formation. La raison est simple : je n’avais tout simplement pas envie de le faire. J’ai procrastiné pendant des jours et des jours. Pourtant je savais que les formations allaient se vendre facilement. 

La question qui m’a permis de mettre fin à mon side project est la suivante : est-ce que tu te vois encore gérer ce business dans 3 ans ? La réponse a été claire : NON !

J’ai donc tout arrêté. Ça n’a pas été facile, mais aujourd’hui je ne le regrette absolument pas. Avec le recul, je me rends compte que c’était la bonne décision à prendre.

C’est bien la 3case à cocher qui me manquait : la passion et l’envie. Le seul projet qui me passionnait à l’époque et qui me passionne toujours est mon entreprise TheBBoost et la BSB Académie, mon programme signature.  

No 5 – COMMETTRE L’ERREUR DE NE PAS FAIRE SIGNER DE DEVIS À SES CLIENTS  

Voici une des erreurs business que j’ai commise lorsque j’étais encore freelance : ne pas faire signer de devis à certains de mes clients.

Lorsque j’étais retoucheuse photo, un ami m’a proposé un projet pour un catalogue de vêtements parisiens, avec un shooting au Maroc dans une superbe villa. Bref, le projet de mes rêves 😢 (sur le papier en tout cas). 

Une fois rentrée à Paris, aucune réponse suite à l’envoi de ma facture et des recommandés qui ont suivi. J’ai tenté un recours. Impossible. Sans devis, aucun moyen de prouver que j’avais bel et bien exécuté la mission et que le client était engagé avec moi. Entre les frais de déplacement et la mission non payée… Ça m’a bien vaccinée pour ne plus jamais oublier d’établir un devis.

Alors, je me permets de vous dire que vous devez absolument faire signer un devis, même si le client en face de vous est sympa, même si c’est un ami…

La raison principale est que si le devis n’est pas signé et que le client ne vous paye pas, vous n’avez aucun recours légal possible. Sachez qu’un devis signé a valeur de contrat. 


Voilà, vous venez de découvrir mes 5 pires erreurs business ! Que vous soyez freelances, coachs ou entrepreneurs, vous allez certainement commettre aussi des faux pas, des imprudences, des maladresses, des fautes de stratégie, etc. Je suis persuadée que tester, échouer, adapter et recommencer permet d’évoluer dans le monde de l’entrepreneuriat. Une fois la douleur passée, le problème réglé, prenez toujours le temps d’en tirer des enseignements. Et pour avancer plus vite dans votre activité, n’hésitez pas à télécharger gratuitement mon plan d’action en 10 étapes pour développer votre business.

Vous aimerez également

Laissez-nous un petit commentaire 🍪

Your email address will not be published. Required fields are marked

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}